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Estrella Oscura
1 décembre 2007

Morceaux poétiques

Elle poursuit la boucle immuable
à son tour
Sale l'herbe sombre
des rêves d'amants

*

Je pars à la renverse
dans l'écrin de ton retrait
et dors sur la lettre morte

*

La route devient chemins
où la boue englue nos pieds
Très loin

*

La désespérance n'est pas le silence
mais lorsqu'il devient muet
où l'écrin du monde ne parle plus ;
elle attend sur le trottoir

*

Ce soir la bête est grande ouverte
morte doute
et le membre se lève
droit sous sa pression

*

La fureur s'affirme et je faillis
s'enlise dans le très,
la raideur du non-mot

*

Sa main la mort affirme le fruit du corps cru
si pleine liquide de raideur solitaire

*

Les cercles noirs ne descendent plus
dans ce jour/nuit qui crisse
Nous sommes déjà au fond

*

Et soudain dans le fond de mon bureau
J'entends un bruit d'horloge ;
de crocodile

*

Hors des mères
Dedans tout à fait
La solitude écroce

*

Je suis saoule ; la terre
humide tombe en paquets,
un ruban autour du cou


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