Morceaux poétiques
Elle poursuit la boucle immuable
à son tour
Sale l'herbe sombre
des rêves d'amants
*
Je pars à la renverse
dans l'écrin de ton retrait
et dors sur la lettre morte
*
La route devient chemins
où la boue englue nos pieds
Très loin
*
La désespérance n'est pas le silence
mais lorsqu'il devient muet
où l'écrin du monde ne parle plus ;
elle attend sur le trottoir
*
Ce soir la bête est grande ouverte
morte doute
et le membre se lève
droit sous sa pression
*
La fureur s'affirme et je faillis
s'enlise dans le très,
la raideur du non-mot
*
Sa main la mort affirme le fruit du corps cru
si pleine liquide de raideur solitaire
*
Les cercles noirs ne descendent plus
dans ce jour/nuit qui crisse
Nous sommes déjà au fond
*
Et soudain dans le fond de mon bureau
J'entends un bruit d'horloge ;
de crocodile
*
Hors des mères
Dedans tout à fait
La solitude écroce
*
Je suis saoule ; la terre
humide tombe en paquets,
un ruban autour du cou